Voyages scolaires : quelle évolution ? Quels financements ?

Voyages scolaires : quelle évolution ? Quels financements ?

Depuis mars le coronavirus a mis le secteur à l’arrêt, les voyages scolaires sont-ils toujours à l’ordre du jour ?

Comment financer ces voyages en ce contexte de crise sanitaire et financière ?

Comment financer

Un certain nombre d’incertitudes planent en matière d’organisation de voyages scolaires. Dans une récente étude menée auprès des enseignants, l’Unosel (Union nationale des organisations de séjours éducatifs et linguistiques) s’efforce de faire le point sur les perspectives pour les mois à venir. Partira-t-on encore en voyage scolaire cette année ?

Le point positif est que l’envie d’organiser des voyages est toujours là. Le monde enseignant croit malgré tout aux voyages scolaires et 48% des enseignants interrogés ont bien pour projet d’en organiser durant cette année scolaire. En revanche, d’ordinaire les réservations de voyages s’effectuaient entre juin et octobre, cette année, seront probablement décalées à la fin de l’automne.

Cap sur la France

Reste malgré tout que 52% des enseignants interrogés ne prévoient pas de voyages scolaires. Ceci étant dit, ce ne sont pas forcément des professeurs habituellement organisateurs. Pour ceux avaient cette pratique pour habitude et qui annulent, en cause, les risques sanitaires liés à la pandémie de Covid (93%), ce sont parfois des décisions d’établissement de ne pas faire de voyage cette année et les professeurs se retrouvent coincés (52%), et il arrive également que les organisateurs de voyages craignent que ce soient les parents qui aient du mal à laisser partir leurs enfants (44%).

Pour les irréductibles qui envisagent malgré tout d’organiser un voyage, beaucoup ne sont pas tentés par un voyage à l’étranger. La destination France ressort là aussi en première position des projets de voyage, avec 38% des séjours prévus cette année, ensuite vient le Royaume-Uni, avec 22% des séjours, et l’Espagne (18,5%). Un podium totalement chamboulé par la crise sanitaire. Jusque-là, les élèves allaient en premier lieu (re)-découvrir la langue de Shakespeare en Grande-Bretagne, qui avait la première place avec 32% des séjours effectués outre-manche. Arrivaient ensuite l’Espagne (23%) et l’Italie (16%). La France était alors seulement en 4e position avec en tout et pour tout 12% des séjours.

Interrogés sur l’évolution de leurs besoins, les enseignants font primer la nécessité de s’assurer du respect des mesures de sécurité (53%). Ensuite vient la nécessité d’adapter la logistique du voyage (limiter les transports, recherche d’un séjour de proximité…), pour 29% des enseignants interrogés. Enfin, pour 15% d’entre eux, il s’agit également de faire évoluer la finalité du séjour (donner du sens, faire du lien).

Voilà donc encore un secteur qui va se voir impacté par la crise. Il est vital pour l’éducation, la formation des jeunes de pouvoir avoir accès à cette formation « hors les murs » pour les plus fragiles socialement, mais pas uniquement. L’expérience sociale vécue avec les pairs est toujours unique et inoubliable. Nous avons tous des souvenirs mémorables de voyages scolaires.

Comment financer un voyage scolaire en temps de crise ??

Evidemment, la question du financement risque, encore et toujours, d’être épineuse. Elle l’était avant la crise sanitaire qui ne fait que rendre les choses plus difficiles. Certaines familles risquent d’avoir des difficultés financières liées à des pertes de revenus. De plus les manifestations habituellement organisées par les organisations de parents d’élèves sont compromises ou tout bonnement rendues impossibles. Chez ETIK nous vous proposons des actions simples pour financer les voyages scolaires. Si vous avez la chance cette année de pouvoir envoyer votre enfant en voyage scolaire, il ne faut pas passer à côté ! Vous pouvez avec votre association de type APEL ou APE récolter des fonds en vendant des brioches (artisanales et pur beurre bien sûr) sur lesquelles vous gagnerez 40% du montant total pour financer votre voyage. Vous pouvez aussi choisir de vendre du café/thé/confiseries ou des gâteaux. Alors cocorico, cette année, les voyages se font en France financés avec des produits français. En espérant pouvoir franchir à nouveau les frontières le plus vite possible car les voyages forment la jeunesse !